Ce bijou en argent, fabriquĂ© en France, est inspirĂ© d’une pendeloque circulaire (Sardes (Turquie), Royaume Lydien (800-500av. J.-C.); Or) conservĂ©e au musĂ©e du Louvre.
Ce pendentif au dessin trĂšs pur doit ĂȘtre plus ancien que CrĂ©sus, dont le nom seul ruisselle encore d’or et de pierreries. C’Ă©tait le plus fastueux des rois de Lydie, trĂšs ancien royaume d’Asie Mineure, limitĂ© au nord par la Mysie, Ă l’ouest par la mer ĂgĂ©e, Ă l’est par la Phrygie et au sud, par la Carie, dont il Ă©tait sĂ©parĂ© par la riviĂšre MĂ©andre.
On a dĂ©couvert ce bijou dans une tombe de la rĂ©gion de Sardes, l’ancienne capitale de CrĂ©sus, en mĂȘme temps que deux pendentifs analogues mais beaucoup plus petits – l’un a l’aspect d’un anneau, l’autre d’un disque moulurĂ©. Ils devaient se porter sur la poitrine, comme dans l’Ăźle de Chypre, au VIe siĂšcle. On ne saurait prĂ©ciser leur signification
symbolique, qui demeure mystérieuse.
La Lydie fut indĂ©pendante et prospĂšre jusqu’en 548. Cette annĂ©e-lĂ , CrĂ©sus fut dĂ©fait par Cyrus le Grand et son pays devint une simple province de l’Empire perse.
Conserver le bijou Ă l’abri de la poussiĂšre et de l’humiditĂ©. Ăviter le contact avec le parfum, les produits chimiques ainsi que les cosmĂ©tiques ; Ă©viter de mouiller le bijou.
















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